“L’homme est sage, intelligent et raisonnable en tout ce qui concerne les autres, mais pas en ce qui le touche lui-même.”

Après des études médiocres, il s’établit à 19 ans à Saint-Pétersbourg, où il trouve une place d’expéditionnaire dans un ministère. Instable, il abandonne bientôt son emploi et se met à écrire. Il se lie alors avec Pouchkine, qui sera pour lui un excellent conseiller. Un roman, ‘Tarass Boulba’, lui vaut une chaire d’histoire à l’université de Saint-Pétersbourg. Gogol donne alors une série de nouvelles pétersbourgeoises qui mettent l’accent sur le divorce existant entre le rêve et la réalité. Son chef-d’oeuvre – ‘Le Manteau’ – date de 1841, qui introduisit le thème de la pitié sociale dans la littérature russe. La même année, il rentre en Russie pour la publication de son roman ‘Les Ames mortes’ dont la seconde partie ne fut pas publiée. En 1848, il part pour Jérusalem afin de travailler, dit-il, à sa perfection spirituelle. Il en revient dans un état d’exaltation religieuse extraordinaire, et mène désormais une vie de prière et de jeûne. Épuisé, il meurt d’une fièvre typhoïde en 1852.
Nikolaï Gogol
Ecrivain russe