Jean-Jacques Ampère
Les livres font les époques et les nations, comme les époques et les nations font les livres
Jean-Jacques Ampère, né le à Lyon et mort le à Pau, est un historien spécialiste du Moyen Âge, écrivain et voyageur français.
Fils du célèbre physicien André-Marie Ampère, Jean-Jacques Ampère fait partie du cercle de Mme Récamier. Il est professeur au Collège de France, conservateur de la bibliothèque Mazarine, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres (1842) et de l’Académie française (1848).
Il fait un premier voyage en Orient en 1841 avec Prosper Mérimée et deux autres amis, Jean de Witte et Charles Lenormant : Naples, Malte, Syros, Athènes, Éphèse, Magnésie, Sardes, Smyrne puis Constantinople et Rome sur le chemin du retour. C’est Ampère qui raconte le voyage dans La Grèce, Rome et Dante : études littéraires d’après nature en 1848. En 1853, il est l’auteur des instructions adressées aux informateurs locaux sollicités par Hippolyte Fortoul pour son inventaire des poésies populaires françaises1.
Il aurait été le premier à utiliser le terme de renaissance.
À sa mort, il lègue ses papiers et le peu de fortune dont il dispose à ses amis, Casimir et Hortense Cheuvreux. Il repose au cimetière Montmartre dans la 30e division auprès de son père André-Marie (décédé le 10 juin 1836). Leur tombe comporte une stèle ornée de deux médaillons en bronze, œuvres du sculpteur Charles Gumery2.
Le journaliste essayiste Lucien-Anatole Prévost-Paradol, son successeur à l’Académie Française, prononça son éloge, le , lors de son discours de réception3.
En 1929, une partie des archives d’Ampère est déposée à la bibliothèque de l’Institut de France par la marquise de Montebello, veuve de Gustave Lannes de Montebello et petite-fille des Cheuvreux, un de ses amis. Ce fonds contient notamment 254 lettres de Jean-Jacques Ampère à Madame Récamier, que celle-ci a conservées et léguées à leur auteur.
Jean-Jacques Ampère